Flammeküche ou Tarte Flambée

La flammeküche, plat traditionnel alsacien – qui était à l’origine le reste de pâte à pain cuit à la flamme (dans un four à pain chauffé au bois) – peut se décliner en plusieurs variantes : la tarte flambée de base avec des lardons et des oignons, la gratinée en ajoutant du gruyère, la forestière en ajoutant des champignons, etc…



Pâte : 300 g de farine T110, 18 cl (1 verre d’eau) d’eau tiède, 2 CAS d’huile d’olive, 1 pincée de sel, 1/2 CAC de sucre, 9 g de levain fermentescible déshydraté (ou l’équivalent de levure de boulanger).

Garniture pour 2 tartes flambées : 70 g de crème d’épeautre (ou du fromage blanc en faisselle), 200 g de crème fraiche épaisse, 120 g de poitrine fumée cuite, 2 gros oignons, sel,  poivre.

Mélanger les ingrédients de la pâte, pétrir jusqu’à obtenir une pâte homogène et laisser lever 1 heure et demie (vous pouvez aussi utiliser le programme «pâte» de la machine à pain).

Emincer et faire revenir les oignons dans un peu d’huile. Découper en batônnets la poitrine fumée.

Dans un cul de poule, mélanger la crème d’épeautre et la crème fraîche, saler et poivrer.

Préchauffer le four à 220°C.

Couper la pâte en deux et l’étaler finement sur un plan fariné et replier les bords en les soudant. La mettre sur du papier sulfurisé sur la plaque du four.

Faire blanchir la pâte 3 minutes. Etaler la moitié de la crème sur le fond de pâte, ajouter la moitié des oignons et de la poitrine fumée. Poivrer.

flammeküche

Faire cuire 10 à 15 minutes (la pâte doit être cuite) et servir chaud avec de la bière ou du vin blanc.

flammeküche

2 commentaires pour “Flammeküche ou Tarte Flambée”

  1. Cette recette est très simple, rapide, et nous nous sommes régalés. Elle tombait à pic : je n’avais pas encore fait l’effort d’en chercher une activement, mais j’avais justement envie d’essayer de faire une flammeküche. N’ayant trouvé ni crème d’épeautre (sans grande surprise, j’avoue ;)) ni faisselle (en Suisse alémanique, je n’en ai jamais vu en grande ou moyenne surface), j’ai mélangé la crème fraîche à un reste de mascarpone : c’était bon, mais je crois que j’aurais préféré un peu plus d’acidité ; je prendrai peut-être un yaourt grec la prochaine fois, en tout cas quelque chose de moins doux. Aux lardons et oignons, j’ai ajouté des champignons sur l’une des tartes et des artichauts marinés sur l’autre ; je les ai en outre gratinées au gruyère toutes les deux. Elles étaient donc bien garnies, et avec une petite soupe en entrée, un tiers de flammeküche par personne constituait une portion suffisante. Merci 🙂 !

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